mardi 26 février 2013

Le patronat ne doit pas faire la loi !


Le patronat ne doit pas faire la loi !

Laccord CFDT-MEDEF permet-il aux patrons de baisser les salaires ?
VRAI. Avec cet accord, le patronat avec un syndicat complaisant peut imposer une baisse des salaires, une augmentation du temps de travail mais aussi une mutation à l’autre bout de la France. Le salarié qui refuse sera licencié.

Laccord CFDT-MEDEF va til réduire le nombre de licenciements ?
FAUX. Avec cet accord, le patronat avec un syndicat complice sera dispensé de « Plan social » s’il propose un reclassement…pour lequel aucune limite n’est fixée : à des centaines de kilomètres ? Dans un autre pays ?
D’autre part, la flexibilité existe déjà en France. De nombreux dispositifs, assouplissant le code du travail,  ont été  mis  en  place  depuis  1986 avec  la suppression  de l’autorisation administrative de licenciement et plus récemment en 2008 avec la rupture conventionnelle (Plus  de  1 000 000  depuis  cette  date !). Ces  dispositifs  n’ont  eu  aucun  effet  positif  sur l’emploi.

Laccord CFDT-MEDEF permet-il de faire reculer la précarité ?
FAUX. La taxation des CDD ne concerne pas ceux qui sont les plus utilisés : CDD pour « remplacement de salarié absent », ni pour les CDD saisonniers.

Laccord CFDT-MEDEF renforce-til la protection sociale des salarié-es ?
FAUX. L’obligation ne sera effective qu’en 2016 et ce sont les employeurs qui choisiront la complémentaire. Pas sûr qu’elle soit intéressante.

Laccord CFDT-MEDEF que lUNSA approuve va renforcer le chômage et sattaquer aux salariés en CDI.

Le réformisme, cest dobtenir des améliorations pour les travailleurs. Signer cet accord c’est accompagner les patrons qui s’attaque aux droits des salariés pour faire toujours plus de profitation.

Le devoir des syndicats est de sopposer à cet accord pour défendre les emplois, les familles et lavenir des jeunes. Ce qu’il nous faut, c’est une réduction du temps de travail pour permettre d’embaucher les chômeurs et une répartition des richesses que nous produisons pour permettre à tous de vivre dignement.


La Fédération SUD-Rail a déposé un préavis de grève couvrant la période du 4 mars 2013 à 20 heures au 6 mars 8 heures.
Effort travailleurs pour le directeur Charb.jpg
Les organisations syndicales CGT, FO, Solidaires, FSU  appellent à faire du Mardi 5 mars 2013, une grande journée d’action au travers de rassemblements, de manifestations et d’arrêt de travail.

RENNES, place de la mairie, 11h00
BREST place de la liberté, 11h00
MORLAIX place de la mairie, 11h00
QUIMPER place de la résistance, 11h00
QUIMPERLE espace « Coat Ker », 11h00

mardi 18 décembre 2012

Montebourg piégé par la SNCF ?





Nous venons d'apprendre que la direction du Groupe SNCF vient de décider de confier à une entreprise soit-disant "concurrente" ACC à Clermont-Ferrand, la rénovation des MI 79.
Le Technicentre de Rennes est l'établissement qui a lancé les rénovations des MI79 en mettant en place la chaîne de production. La dernière rame MI79 vient de sortir de nos ateliers. Les cheminots du Technicentre de Rennes peuvent donc légitimement se sentir doublement trahis. Après avoir fait les efforts nécessaires pour lancer cette nouvelle rénovation, après avoir essuyé à la chiffonnette pendant des mois chaque centimètre carré de ces rames MI79 suspectées d’être contaminées par de l’amiante ;  la charge de travail leur est retirée et leur métier et leur emploi est supprimé !

En effet la direction a annoncé en janvier 2011, qu’elle voulait fermer l’activité voitures au Technicentre de Rennes. Pour faire passer la pilule, elle fait rêver les agents avec la construction d’un nouvel établissement en banlieue de Rennes où elle délocaliserait la seule activité Réparation des Pièces de Frein. Cela ne maintient que la moitié des emplois.
Cette restructuration si elle se réalise ferait disparaître 300 emplois de cheminots SNCF et sous-traitants. Il n’y aurait plus d’activité de rénovation ferroviaire en Bretagne, les installations et savoir-faire disparaissant.
Après la délocalisation de l’informatique à l’étranger, la direction s’attaque à l’activité Matériel. A Montigny la direction veut offrir « clés en main » son établissement réparateur d’essieux avec les cheminots et leur savoir-faire à son soi-disant « concurrent » Valdunes.
A Rennes, la direction est en train de finaliser sa décision de  confier aux ACC la rénovation des rames MI79 du RER B lui appartenant. Et le directeur de la SNCF Guillaume Pépy de souligner : « Ma proposition a pour objet aux ACC de saturer leur outil de production avec huit rames en simultané : 2 rames de la SNCF s’ajoutant aux 6 de la RATP ; chaque rame nécessitant environ quatre mois de travail ». Cette déclaration est d’autant plus piquante qu’un autre responsable, le numéro 2 de l’activité Matériel, Mr Cousquer avait argumenté pour justifier la fermeture du Technicentre de Rennes sur le manque de charge de travail à confier à Rennes à l’avenir.
SUD-Rail dénonce la casse des 300 emplois du Technicentre de Rennes.
SUD-Rail dénonce cette politique de dumping social qui sous-traite la rénovation ferroviaire pour exploiter des travailleurs qui auront un statut moins intéressant que le Statut SNCF.
SUD-Rail dénonce la casse de l’entreprise intégrée SNCF organisée par une direction qui fait de la vente à la découpe.
La direction nous ramène dans le passé, 75 ans en arrière avant la création de l’entreprise publique intégrée SNCF,  justement créée parce que les compagnies privées ne sont pas capables d’assurer un service de transport ferroviaire et sécurisé.
Mais la farce est d’autant plus savoureuse et complète avec ce qui s’est passé le 19 octobre 2012 à Clermont-Ferrand. Arnaud Montebourg, Ministre du « Redressement Productif » a fait une visite surprise le 19 octobre 2012 aux Ateliers de construction du Centre (ACC) de Clermont-Ferrand annonçant aux 350 salariés de l'entreprise en difficulté la prolongation d'un contrat avec la RATP pour rénover des rames du RER B. Dans la foulée le directeur de la SNCF fait de même. Quel zèle pour plaire au Ministre !
Mais le ministre en question était-il au courant que les emplois maintenus à Clermont se font au détriment des emplois détruits à Rennes ? Les responsables de la SNCF ont-ils eu l’honnêteté de l’informer ? Le Ministre s’est récemment spécialisé dans le prêt-à-porter breton. Mais on ne savait pas que c’était juste pour nous piquer nos fringues afin d’en habiller d’autres et que les bretons se retrouvent à poil !
SUD-Rail demande donc qu’on arrête cette comédie et que le gouvernement et la direction de la SNCF maintiennent réellement les emplois et l’activité rénovation voitures à Rennes.
 SUD-Rail Technicentre de Rennes

 Après la RATP, la SNCF au soutien des ACC de Clermont
La SNCF a ainsi décidé de confier aux ACC la rénovation des rames du RER B lui appartenant. Et Guillaume Pépy de souligner : « Ma proposition a pour objet aux ACC de saturer leur outil de production avec huit rames en simultané : 2 rames de la SNCF s’ajoutant aux 6 de la RATP ; chaque rame nécessitant environ quatre mois de travail ». La négociation d’une attribution directe sans appel d’offres se finalise actuellement. La décision de validation de ce contrat doit intervenir le lundi 29 octobre lors de la tenue d’un comité d’engagement. Le programme établi prévoit la mise en chantier de rames en 2012, la première entrant aux ACC le 7 novembre. Dix autres entreraient en 2013 et 2014 et quatre autres optionnelles sont prévues en 2015 pour une fin de programme en septembre 2015. Le total se situerait donc entre 12 et 16 rames pour un prix unitaire de 1,38 million d’euros.

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jeudi 13 octobre 2011

Accident de passage à niveau à RFF

Quand on préfère la rentabilité à la sécurité cela entraîne la mort de 2 personnes et des dizaines de blessés …

La collision entre un poids lourd et un train régional, à Saint-Médard près de Rennes, a fait deux morts, treize blessés graves et sept blessés légers, selon un bilan provisoire de la préfecture.  La fédération SUD-Rail apporte son soutien le plus sincère aux familles touchées par ce drame.

Saint-Médart, c’est le passage à niveau de le plus dangereux de Bretagne, de l’aveu même la préfecture. La voie est en courbe, ce qui empêche d’avoir une visibilité ; de plus, un grand nombre de camions passent par ce passage à niveau. En novembre 2007, un poids-lourd avait été percuté au même endroit, faisant une quarantaine de blessés. Depuis, en dehors de l’ajout de feux rouges, rien n’a été fait ! Malheureusement, cette situation n’est pas isolée : ainsi, le passage à niveau d’Allinges (Haute-Savoie) où un autocar avait percuté un train le 2 juin 2008, n’est toujours pas supprimé. La direction de Réseau Ferré de France, propriétaire et gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire, va devoir rendre des comptes ! Mais ce n’est pas le Ministre des transports qui lui en demandera, lui qui a osé déclarer « ce n’est pas un passage classé comme préoccupant » ! RFF prétend se préoccuper de supprimer ces points dangereux. Mais RFF a été créé dans la seule perspective de rentabiliser le réseau en percevant toujours plus de péages de la SNCF et en réduisant le plus possible les frais d’entretien de l’infrastructure ferroviaire. Bien sûr, lorsqu’un drame se produit, on parle « d’accident à la SNCF », pas « d’accident à RFF ».
L’évolution du rythme de suppressions des passages à niveau marque un recul considérable depuis que RFF en a la charge. De 1986 à 1997 inclus, la SNCF a supprimé en moyenne 359 passages à niveau par an ! De 1998 à 2009, RFF a supprimé en moyenne 89 passages à niveau par an ! Quatre fois moins !

SUD-Rail exige le retour à une entreprise intégrée assurant l’ensemble des missions de service public ferroviaire. Les citoyens ont besoin de pouvoir prendre le train partout et en sécurité, ils n’ont pas besoin d’une multinationale capitaliste du transport.

Qui êtes-vous ?

SUD-Rail Bretagne Permanence tous les lundis 6 bis rue Pierre MARTIN à Rennes Tel 09 50 92 76 57